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Sébastien J. Braun
11 février 2020

voce

Depuis quelques jours je la sens juste derrière ma nuque elle siffle dévore mord crispe bêle quelle horreur que cette bile mauvais sang sans mouvement sans vent salubre quelle litanie obscure veule sourde la vache on est loin parfois ou plutôt proche tout proche trop proche collé serré aucun archet ne peut s'y glisser écarter cette mascarade du malentendu du il était une fois un bon et pervers délire de la chose das ding I thing therefore I am faudrait pourtant y aller doucement maintenant écouter le sang qui baigne le coeur est aussi pensée ou encore si tu n’espères pas tu ne rencontreras pas l’inespéré qui est scellé et impénétrable je revois le studio de l’agent Bailly la découverte de drame nombres lois H quelle odyssée contre le charnier tu m’étonnes qu’on aime le goût du sang la dette du père en filigrane servez moi un coup de sexus bleu du ciel septentrion j’ai vingt ans et un corps éparpillé dans le nouvel ordre psychique où jouir veut dire posséder quelle tristesse que d’avoir plié ce verbe à sa version romantique jejeje on dirait un traité de la haine ordinaire dissimulée sous couvert humanitaire alors que jouir s’écrit j’ouir ou gioir que son art est la sanguine le trait qui la dévoile dove gioir s’insempra je suis intact et c’est égal viens come venga oui come here somos hombres del camino escondido nous peignons le passage pas l’être notre caresse est notre fugue tu t’en souviendras un soir quand/

 

 

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